Jules PAMS

Jules PAMS 1852-1930

Il est issu d’un arrière grand-père d’origine modeste qui connut une belle réussite en devenant vice-consul de la République de Gênes (1050 - 1797), et d’un grand-père Joseph Pams, homme d’affaires avisé de Port-Vendres, devenu vice-consul de Sardaigne.

Après des études de droit à Paris, Jules Pams obtient son diplôme d’avocat et s’inscrit au barrreau de Perpignan.

Il fait ses débuts en politique en 1884, comme conseiller municipal à Perpignan, conseiller général du canton d’Argelès (dont faisait partie Port-Vendres), président du Conseil Général, député de Céret pour la liste radicale, sénateur (1904 - 1927), ministre de l’agriculture (1911-1913).

En janvier 1913, il est candidat des républicains à la présidence de la république : il sera battu par Raymond Poincarré.

Son entente avec Clémenceau le verra nommer ministre de l’intérieur (1917-1920).

En 1927, il est élu comme délégué à la huitième assemblée de la Société des Nations.

Jules Pams se marie en 1888 à Jeanne, fille de l’industriel : Pierre Bardou-Job. Celui-ci fait construire pour sa fille, cette même année, le château de Valmy par l’architecte danois Dorph Petersen. Ils n’y vivront pas, Jules Pams préférant son hôtel de la rue Zola à Perpignan.

Jules Pams possède également un hôtel particulier à Port-Vendres, ainsi qu’un bateau.

Après le décès de son épouse en 1916, il se remarie en 1918 avec Marguerite Holtzer.

En mai 1930, Jules Pams décède à Paris.

Jules Pams est enterré à Port-Vendres. Une statue ailée représentant la paix se trouve à coté de sa tombe.

Le 16 décembre 1931, l’hôtel particulier de monsieur Pams, dont il a fait don à la ville, devient l’hôtel de ville de port-Vendres. Il est situé face au port, dans l’ancienne rue du commerce devenue naturellement rue Jules Pams.

Durant sa vie parlementaire, Jules Pams oeuvra beaucoup pour la reconnaissance des vins doux de la région ; il fut à l’origine de l’appellation contrôlée de ces vins. Il luttera efficacement contre la fraude fréquente dans les vins à cette époque.

Il s’intéressera beaucoup à la marine, et sera à l’origine de la grande revue navale du 15 septembre 1911 à Port-Vendres. C’est lui enfin qui, le 2 mars 1913, inaugurera la nouvelle route Banyuls-Cerbère.