Pêche au chalut
Après plusieurs années d’utilisation, le filet boeuf fut remplacé par le chalut type “Italien”. Ce dernier fut alors tiré par un seul bateau. Pour permettre l’ouverture des “jambes”, des “panneaux” divergents furent imaginés. Ce qui permit aussi de réduire la longueur des “libans” ou “sartis” (cordages ou “cableaux”), les ramenant de neuf fois la profondeur à seulement trois fois.
Une meilleure connaissance du comportement des espèces de poissons, liée aux matériaux modernes (nylons et plastiques) et à l’électronique de détection, ont permis aux hommes de la science et de la technique d’imaginer des engins de pêche de plus en plus performants.
En1948, Robert Larsen dessine le premier chalut flottant. A la même époque, les sondeurs apparaissent à bord des bateaux de pêche.
En 1970, les mailles de ces filets flottants, dits pélagiques, ne dépassaient guère 800mm puis, très progressivement, sont passées à 1000mm , puis 1500, 2000, 3000, 4000, 6000 et 8000 mm de noeud à noeud dans la partie avant du chalut.(dimension d’une maille étirée fermée 16 mètres) On peut être étonné que les sardines ne passent pas au travers des mailles de 16 mètres ; pour cela il faut signaler que la vitesse de traction provoque sur les “jambes” du chalut des vibrations qui effraient les poissons, ces derniers fuyant de chaque côté se trouvent au centre directement conduits dans la poche faite de petites mailles. Ce filet “pélagique” à grandes mailles a été conçu pour capturer les poissons évoluant en bancs dans les grandes masses d’eau. L'utilisation de cet engin de pêche a été particulièrement réglementée, en raison de sa super efficacité A Port-Vendres, un couple de bateaux pratiquait ce genre de pêche : le “Gérald Alexandra” et le “Victor Vincent” : caractéristiques de chacun d’eux 25m de long, moteur de 430 cv., puissance de traction 9 tonnes, longueur totale du filet 254m (mailles étirées fermées), ouverture du filet : hauteur 30 m , largeur 78 m. pour une vitesse de traction de 4 noeuds et demi à 5noeuds . .